À compter du 26 août, la Cinémathèque Française reprend du service en consacrant plusieurs rétrospectives à des cinéastes aussi différents et polémiques que Federico Fellini ou encore Michael Haneke. Mais cette semaine, c’est un cinéaste américain unique, parfois mal compris, qui fait l’objet d’un cycle exhaustif. Au programme, ses films les plus connus comme Les Douze Salopards ou encore Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? mais surtout des chefs d’œuvre beaucoup plus rares comme Attaque !, Le Démon des femmes, Faut-il tuer Sister George ? ou Pas d’orchidées pour Miss Blandish qui n’ont fait l’objet d’aucune édition DVD en France et restent très peu visibles sur le câble. Cinéaste exigeant, impertinent, prêt à saborder les conventions au risque de voir sa carrière compromise, Robert Aldrich était tout simplement de ceux qui savaient que chaque image avait une portée politique.