Courrier des lecteurs
Ce n’est que récemment que j’ai eu l’occasion de découvrir votre site, que j’ai rapidement pris l’habitude de consulter régulièrement, tant pour les critiques des films à l’affiche que pour les analyses de classiques. Je tenais donc à vous saluer, ainsi que l’ensemble de vos collaborateurs pour le travail effectué depuis la création de Critikat, ainsi que pour la réussite et la pertinence du résultat.
Je viens de lire l’article sur le cinéma coréen, et voulais vous faire part de mon regret devant quelques absences dommageables : dans le paragraphe consacré à Hong Sang-soo, ce qui reste pour moi comme son plus beau film, Conte de cinéma, n’est même pas mentionné, alors qu’il y avait ô combien matière à écrire !
De la même façon, alors que l’article est intitulé : Grands cinéastes d’hier et d’aujourd’hui, on ne trouve nulle trace, pour les cinéastes d’hier, de l’immense Im Kwon-taek, surtout célèbre en France pour le prix remporté à Cannes avec le bel Ivre de femmes et de peinture, mais aussi figure incontournable du cinéma de son pays, homme aux cent films, dont les magnifiques et récents La Pègre ou Souvenir ; et pour les cinéastes d’aujourd’hui, quel dommage de ne pas vous être attardé sur celui qui est sans doute le plus présent dans les salles françaises, Kim Ki-duk, qui est à la source d’une oeuvre aussi prolifique qu’originale (même si, je trouve, inférieure en qualité à celle d’Im, Hong ou Bong).
Malgré ces quelques reproches (qui pourraient s’avérer infondés si d’aventure, à mon insu, vous aviez décidé de publier cette analyse des forces en présence au pays du matin calme en deux volets), je souhaite avant tout profiter de ce courriel pour vous féliciter du travail accompli par l’ensemble de votre équipe sur ce site, devenu en deux semaines à peine un incontournable de mes favoris Mozilla !
Bonne continuation
Bien à vous,
R.H.
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Cher lecteur, que vous dire, sinon que vous avez pleinement raison : ni Im Kwon-Taek, ni Kim Ki-Duk, ni Conte de cinéma ne sont abordés dans notre dossier. Il y a plusieurs raisons à cela, la principale étant que nous avons décidé… de ne pas parler de ce que nous ne connaissions pas !
S’il nous eut été possible, et presque facile, d’ajouter un article dessinant à grands traits notre avis et nos propositions sur Kim Ki-Duk, ou Im Kwon-Taek, cela se serait fait au dépend d’une certaine idée de l’intégrité intellectuelle, tant est parcellaire notre connaissance de ces cinéastes — et, également, de Conte de cinéma. Voici donc, en l’état, un article où sont exposées nos idées, analyses et ressentis sur des réalisateurs pour lesquels nous professons chacun un intérêt marqué. Si le titre laisse entendre une approche plus globale de ce cinéma, c’est avant tout parce que nous avons repris l’intitulé donné par la Filmothèque. Une nouvelle mouture, une réactualisation semble évidemment indispensable à ce premier travail — mais ce ne sera pas, hélas, dans un proche avenir.
En vous remerciant de l’intérêt que vous portez à notre site,
Vincent Avenel, pour Florian Guignandon et Raphaël Lefèvre
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Lire la rétrospective Cinéma coréen : Grands cinéastes d’hier et d’aujourd’hui, par Florian Guignandon, Raphaël Lefèvre et Vincent Avenel