Le délégué général de la Semaine de la critique, Charles Tesson, a présenté les sept longs-métrages et dix courts en compétition. Les films français sont à l’honneur.
C’est peut-être le film le plus attendu de la Semaine de la critique : Victoria de Justine Triet sera projeté en ouverture, en séance spéciale. Après La Bataille de Solférino, la réalisatrice présente un nouveau projet avec Virginie Efira, Vincent Lacoste et Melvil Poupaud. L’histoire est celle d’une avocate qui doit défendre un de ses amis accusés de meurtre par sa compagne. Petit détail : le seul témoin est un chien. « C’est un portrait d’une jeune mère célibataire à la recherche d’un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privée » a déclaré Charles Tesson, le délégué général de la Semaine de la critique.
Sous la présidence de la comédienne et réalisatrice Valérie Donzelli, le jury devra choisir entre sept longs-métrages venus des quatre coins du monde : de la Turquie avec Albüm de Mehmet Can Mertoglu. Le film raconte l’histoire d’un couple marié, la quarantaine, qui met en scène une fausse grossesse pour cacher à leurs amis l’adoption d’un enfant. A Yellow Bird de K. Rajagopal, est un premier film singapourien et Diamond Island a été réalisé par le Franco-Cambodgien Davy Chou. Pour la première fois dans cette section, le Liban sera présent avec Tramontane de Vatche Boulghourjian.
Cinq premiers films sélectionnés
La plus ancienne des sections parallèles de Cannes a pour tradition de présenter de nouveaux talents. Cette 55e sélection ne déroge pas à la règle avec cinq premiers films, dont un français, Grave de Julia Ducournau. Un film sur la découverte du corps. Justine est une adolescente végétarienne surdouée qui intègre (comme le reste de sa famille) une école vétérinaire. Lors de son bizutage, on la force à manger de la viande crue. Un vrai bouleversement s’opère dans la vie de la jeune femme.
Fait original, cette année le théâtre s’invite en séance spéciale avec Apnée de Jean-Christophe Meurisse et sa troupe des Chiens de Navarre. Une comédie qui met en scène un ménage à trois voulant « se marier, avoir une maison, un travail, des enfants sages et manger tous les jours des huîtres ».
Enfin, cette Semaine de la critique s’achèvera au féminin avec trois courts métrages réalisés par trois réalisatrices débutantes, mais actrices confirmées : Bonne figure de Sandrine Kiberlain, Kitty de Chloe Sevigny et En moi de Laetitia Casta.
Film d’ouverture :
- Victoria de Justine Triet (France)
En compétition :
Longs-métrages :
- Albüm de Mehmet Can Mertoglu (Turquie)
— Diamond Island de Davy Chou (Cambodge/France)
— Grave de Julia Ducournau (France)
— Mimosas d’Oliver Laxe (Espagne)
— Shavua Ve Yom (One Week and a Day) d’Asaph Polonsky (Israël)
— Tramontane de Vatche Boulghourjian (Liban)
— A Yellow Bird de K. Rajagopal (Singapour)
Courts-métrages :
- Arnie de Rina B. Tsou (Taïwan/Philippines)
— Ascensão de Pedro Peralta (Portugal)
— Campo de Viboras de Cristèle Alves Meira (Portugal)
— O Delírio é a Redenção dos Aflitos de Fellipe Fernandes (Brésil)
— L’Enfance d’un chef d’Antoine de Bary (France)
— Limbo de Konstantina Kotzamani (Grèce)
— Oh What A Wonderful Feeling de François Jaros (Canada)
— Prenjak de Wregas Bhanuteja (Indonésie)
— Le Soldat vierge d’Erwan Le Duc (France)
— Superbia de Luca Tóth (Hongrie)
Films de clôture :
- Bonne figure de Sandrine Kiberlain (France) (court-métrage)
— En moi de Laetitia Casta (France) (court-métrage)
— Kitty de Chloë Sevigny (États-Unis) (court-métrage)