L’Association Dialogue Franco-Russe et Rivages film présentent du 26 au 30 mars 2015 à Paris « Quand les Russes rient », le premier festival du film russe consacré à l’humour russe. Vingt grandes comédies de 1950 à 2012, dix courts-métrages récents en compétition, une séance pour enfants, une table ronde « L’humour russe existe-t-il ? », ainsi qu’un hommage spécial à l’actrice russe Inna Tchourikova seront au programme de cet événement unique qui vise à maintenir des liens d’amitié entre créateurs et public russes et français à travers un voyage au cœur du cinéma russe et un tourbillon de romances, de séductions, de rires et de fêtes.
D’une grande comédie musicale stalinienne, Les Cosaques du Kouban d’Ivan Pyriev (1950), aux Histoires courtes de Mikhaïl Segal (2012), quatre nouvelles entre la comédie et le drame sur la société russe d’aujourd’hui, « Quand les Russes rient » sera l’occasion de découvrir des grandes comédies russes, populaires et exigeantes, formidables et gaies, mais aussi des films « multi genres » à l’humour plus subtil, où l’anecdotique se mélange facilement avec l’attachant, le mélancolique et parfois même avec le dramatique.
Un hommage spécial avec quatre films sera rendu à la grande actrice russe Inna Tchourikova qui viendra à la rencontre du public français accompagnée de son mari Gleb Panfilov et du directeur des studios Mosfilm Karen Chakhnazarov, deux grands réalisateurs qui l’ont fait tourner dans des films admirables. Œuvre la plus marquante, Le Début, un des quatre films présentés pendant le festival, elle y joue le rôle de Jeanne d’Arc, héroïne on ne peut plus populaire chez les Russes.
La création cinématographique contemporaine sera représentée par sept courts-métrages des années 2000-2010 en compétition. Le Jury du festival attribuera à l’un d’entre eux le Prix de « Quand les Russes rient » qui permettra au réalisateur lauréat de venir à Paris pour rencontrer les cinéastes et le public français.
L’humour russe existe-t-il ? Animé par Jean Radvaniy, professeur à l’Inalco, en présence de réalisateurs, journalistes, sociologues et humoristes russes et français, ce colloque proposera un regard original sur la société russe face aux dérives des régimes politiques et aux mœurs de ses élites.
Une séance jeune public autour des dessins animés de Iouri Norshtein, le grand maitre d’animation russe, complètera le programme de ces quatre jours de rires.
En prolongation du festival, trois perles de la sélection : Les Cosaques de Kouban d’Ivan Pyriev (1950), La Nuit de carnaval d’Eldar Ryazanov (1956) et La Prisonnière du Caucase de Leonid Gaïdaï (1966) sortiront dans toute la France avec Gaumont Arkeon.