Pour sa 23e édition, le festival du film de Vendôme montre patte blanche, avec un cortège de titres remarqués et primés dans différents festivals comme Ennui, Ennui de Gabriel Abrantes, Tant qu’il nous reste des fusils à pompe de Caroline Poggi et Jonathan Vinel, Peine perdue d’Arthur Harari ou encore Animal Serenade de Béryl Peillard. Outre cette solide ossature, l’événement réserve de belles promesses avec, entre autres, le nouveau court métrage de Lucile Hadzihalilovic, Nectar, épaulé d’Inupiluk de Sébastien Betbeder au rayon « retour au court après plusieurs longs », ainsi qu’Aïssa qui fit sensation sur la croisette et revient en catimini.
Ils seront accompagnés d’une poignée de documentaires alléchants comme Cambodia 2099 de Davy Chou, deux ans après son poignant Sommeil d’or, mais aussi Boucle piqué de Chloé Mahieu et Lila Pinell, et Tourisme international de Marie Voignier, attirée par le crépitement des flashs dans le pays qui contrôle le plus son image au monde – la Corée du Nord.
Un cocktail d’expérience et de jeunesse, comme le veut la tradition depuis plus de vingt ans le long du Loir, dans un pays vendômois acquis depuis tout ce temps à la cause de la jeune création.