Ne tardez pas ! Le Festival Les Écrans documentaires à Arcueil a déjà commencé : du 07 au 13 novembre, pour sa quinzième édition, il nous offre l’occasion de découvrir un panel de trente-trois œuvres éclectiques et exigeantes. En marge de l’économie et de tout formatage, leur projection en salle est une opportunité à ne pas rater.
En compétition, dix longs métrages, essentiellement français (dont le beau Chemin noir, d’Abdallah Badis, que nous avions pu voir au Panorama des cinémas du Maghreb de Saint Denis), douze courts (français – parmi lesquels le marquant Bielutin, dans le jardin du temps, de Clément Cogitore, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs –, géorgiens, portugais, italiens, belges, espagnols, palestiniens…) et des films d’écoles de nationalités variées.
Pour célébrer les quinze ans du Festival, des films d’auteurs repérés à Arcueil : Bertrand Bonello, Henri-François Imbert, Sergei Loznitsa, Susan Gluth, Marilia Rocha et Béatrice Kordon. D’autres audacieux sont célébrés, tels Pierre-Yves Vandeweerd, Belge ayant surtout tourné en Afrique et dont nous pourrons découvrir La Trilogie sahélienne ; l’Espagnol José Luis Guerín et le Chilien Raoul Ruiz (avec la projection de La Chouette aveugle, 1987).
Le programme thématique Filmer la danse propose des films sur des chorégraphes tels que Wayne McGregor, Teresa De Keersmaeker ou l’Algérien Abou Lagraa, dont nous seront livrées des extraits des répétitions de son dernier spectacle. D’Algérie nous parvient aussi un film en cours, Mille et une mines, que les cinéastes viendront présenter.
Lieu d’échange, les Écrans documentaires organise une projection-rencontre autour du thème « Filmer le politique », avec Camille Lotteau (Grèce, une expérience unique, 2010) et Jean-Charles Massera (Tunnel of Mondialisation). Et comme chaque année, il propose une programmation jeune public (Alamar, de Pedro González Rubio, Le Premier Rasta, de Hélène Lee et La Mort de Danton, d’Alice Diop).
S’il est trop tard pour la soirée d’ouverture (qui présenta Tous au Larzac en avant-première), nous vous attendons à celle de clôture pour découvrir une autre avant-première, L’Été de Giacomo, d’Alessandro Comodin.