C’est sous la présidence de Sandrine Bonnaire, lauréate du prix France Culture 2008, qu’a été remis le prix de l’édition 2009, un prix décerné, selon la réalisatrice d’Elle s’appelle Sabine, à l’unanimité à un cinéaste qui «sait trop bien rester dans l’ombre» et dont l’œuvre possède une «dimension intime et universelle» : François Dupeyron.
Le réalisateur de La Chambre des officiers, au moment de monter sur scène, s’est dit «surpris», non par le prix, mais par la dithyrambe adressée par Sandrine Bonnaire. «Je fais ce que je peux, si je pouvais faire mieux, je le ferais – mais je ne peux pas», a déclaré le réalisateur. Il a souligné la «grosse responsabilité» des cinéastes vis-à-vis de leur auditoire – la raison pour laquelle il «refuse de faire des films violents». Une leçon d’humilité et de responsabilité, de la part d’un artiste semblant gêné de tant d’attention.