Quelques mois après le lancement d’une nouvelle formule, Critikat poursuit sa mue. D’abord avec le lancement d’un podcast, Scanners, piloté par Corentin Lê, rédacteur en chef adjoint de la revue. Une fois par mois, cette rubrique proposera une table-ronde réunissant des membres de la rédaction, puis un entretien avec un invité (réalisateur, technicien, chercheur, etc.) pour aborder une thématique liée à la technique du cinéma et des images numériques. Le premier épisode, en ligne le 11 septembre, portera ainsi sur le mashup et nous aurons le plaisir de pouvoir dialoguer avec Luc Lagier, réalisateur de l’émission Blow Up, diffusée sur Arte. Ensuite, avec le retour d’un ciné-club mensuel, qui aura lieu aux 3 Luxembourg et dont la programmation sera cette année consacrée au cinéma des années 2010. Premier rendez-vous le jeudi 26 septembre à 19h30 pour une projection gratuite, en partenariat avec le Champs-Elysées Film Festival, des deux premiers épisodes de Twin Peaks : The Return de David Lynch.
Ces deux nouveautés s’inscrivent dans un travail éditorial amorcé en janvier dernier afin de mieux approfondir la couverture des films qui comptent à nos yeux tout en nous émancipant de la seule actualité des sorties. Six mois au cours desquels Critikat a ainsi proposé entre autres des dossiers sur des films (Monrovia, Indiana), des cinéastes (Clint Eastwood, Jacques Perconte, Jia Zhang-ke), mais aussi des génériques, des publicités ou encore sur l’héritage de la trilogie Matrix, auxquels s’ajoutent des analyses de séries (Deadwood, The Deuce, Game of Thrones), des entretiens filmés (Corneliu Porumboiu, Bazin vu par Hervé Joubert-Laurencin et Marianne Dautrey, l’éditeur DVD le Chat qui fume, Emmanuel Burdeau sur Billy Wilder) et des montages analytiques (John Carpenter, les sœurs Wachowski, le motif du double).
Le sommaire de septembre témoigne de la même diversité : outre un dossier sur Kelly Reichardt, à l’occasion de la sortie de son premier film inédit en France, River of Grass, Quentin Tarantino est à l’honneur d’un ensemble de textes (et d’une vidéo), pour continuer à habiter encore un peu le magnifique Once Upon a Time… in Hollywood. Nous revenons par ailleurs sur deux séries, Too Old to Die Young de Nicolas Winding Refn et Mindhunter, dont les épisodes réalisés par David Fincher comptent parmi les plus belles réussites du metteur en scène, avant de dévoiler le premier volet d’une série d’analyses consacrée à la lumière dans le jeu vidéo. Bonne rentrée, et bonne lecture.