Du 15 au 23 mai, la 53e Semaine de la Critique présentera sept longs-métrages (premiers et deuxième films) en compétition et dix courts-métrages, dévoilés aujourd’hui par son directeur artistique Charles Tesson.
Logiquement, peu de têtes connues sont à retrouver dans la compétition où l’espoir hexagonal est le bien-nommé Hope, deuxième film mais première fiction de son réalisateur Boris Lojkine dont Les Âmes errantes nous avait déjà singulièrement impressionnés.
En ouverture, Faire l’amour de Djinn Carrénard qui s’était fait attendre depuis l’événement qu’avait créé Donoma en 2012. Le réalisateur a démarré ce projet dans un meilleur confort que son « film-guerilla » avant de finalement revenir, en cours de route, à son économie do-it-yourself, et ne serait-ce que pour cette belle intransigeance, nous serons présents pour juger du résultat. Même enthousiasme pour la séance spéciale consacrée au deuxième long métrage de l’Israélien Nadav Lapid, L’Institutrice, après un Policier qu’on avait retrouvé dans bon nombre de tops 10 en 2012. Une autre séance spéciale sera consacrée à Respire de Mélanie Laurent, avec Lou de Laâge. Un dernier film français, Hippocrate de Thomas Lilti avec Vincent Lacoste et Reda Kateb, viendra clore la Semaine.
C’est Andrea Arnold, révélée dès son court-métrage Milk par la Semaine de la Critique en 1998, qui présidera le jury de cette 53e édition, accompagnée notamment par Rebecca Zlotowski (en sélection Un Certain Regard l’an passé avec Grand Central). La Caméra d’or, qui couronne le meilleur premier film du Festival toutes sélections confondues, sera remise par un jury présidé par la réalisatrice Nicole Garcia.
Compétition longs-métrages :
Piu Buio di Mezzanote de Sebastiano Riso (Italie, premier film)
The Tribe de Myroslav Slaboshpyttskiy (Ukraine, premier film)
It Follows de David Robert Mitchell (États-Unis, deuxième film)
Gente de Bien de Franco Lolli (Colombie, premier film)
When Animals Dream de Jonas Alexander Amby (Danemark, premier film)
Hope de Boris Lojkine (France, premier film)
Self Made de Shira Geffen (Israël, deuxième film)
Compétition courts-métrages :
A Ciambra de Jonas Carpignano
Boa Noite Cinderela de Carlos Conceiçao
The Chicken d’Una Gunjak
La Contre-Allée de Cécile Ducrocq
Crocodile de Gaëlle Denis
Les fleuves m’ont laissée descendre où je voulais de Laurie de Lassale
Petit frère de Rémi Saint-Michel
Safari de Gerardo Herrero
Truelovestory de Gitanjali Rao
Semaine de la critique, Festival de Cannes 2014, Théo Ribeton
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